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En finir avec l’impunité sur le harcèlement sexuel au travail



Une femme active sur cinq a fait face à une situation de harcèlement sexuel au cours de sa carrière. Ces chiffres alarmants révèlent une réalité sombre et largement sous-estimée. Les femmes sont victimes, très souvent, de gestes ou de propos à connotation sexuelle répétés, de comportements déplacés, de harcèlements et d’agressions sexuelles, parfois dans l’indifférence générale.

A Orange, nous ne pouvons pas nous contenter de chartes, de règlements affichés sur des panneaux que personne ne consulte, ou de modules d’e-learning impersonnels, si prisés par Orange, pour prétendre combattre ces violences. Ces outils restent insuffisants face à l’ampleur et à la gravité du problème. Les violences faites aux femmes au travail ne peuvent être combattues qu’avec des actions concrètes, engagées et collectives. De nombreux cas restent tus, étouffés et gérés discrètement au sein de l’entreprise, entre la victime, le harceleur et les ressources humaines.

Chez Orange, lorsque des syndicalistes SUD révèlent des comportements inappropriés, comme des attouchements sur les seins pratiqués par un médecin du travail lors des visites de santé, ils se retrouvent accusés de ternir la réputation de ce dernier.

Il aura fallu des mois avant qu’une infirmière de l’équipe encadrée par ce médecin ne dénonce à son tour ces agissements pour qu’Orange se décide enfin à entendre les victimes et engage une procédure à la hauteur des faits, le licenciement.

Grâce au travail acharné des élus, au soutien du cabinet d’enquête mandaté et à l’intervention de l’inspection du travail, des poursuites pénales ont pu être engagées.


Aujourd’hui, Mediapart fait écho d'un nouveau fait chez Orange : Un ancien DRH du groupe Orange bientôt jugé pour agression sexuelle.

Plusieurs femmes, dont l’une a déposé plainte en 2022, accusent l’ancien cadre dirigeant d’une entité de l’entreprise Orange. Le procès se tiendra en octobre 2025. Plus largement, la gestion de cette affaire par le groupe français est mise en cause.

Ce procès à venir sera non seulement un moment de justice pour les femmes concernées, mais également une occasion pour Orange de rendre des comptes sur ses pratiques et d’initier, enfin, des changements profonds dans sa manière de gérer ces affaires.

Fort est de constater que les moyens de préventions restent insuffisants, Il est urgent qu'Orange, comme tant d’autres, prenne la mesure des responsabilités qui lui incombent et mette en place des dispositifs efficaces pour prévenir, signaler et sanctionner ce type de comportements.


Les salariées et salariés d’Orange, tout comme l’ensemble de la société, attendent des actions fortes et exemplaires pour protéger les victimes et éradiquer ces violences.





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