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C’EST LA RENTRÉE… ENFIN, ÇA FAIT DÉJÂ UN MOIS !

Dernière mise à jour : 9 oct. 2024


Alors que nous avons combattu l'extrême droite dans les urnes, elle continue de gagner du terrain et d'influencer les décisions politiques, même dans l’ombre. Le Rassemblement National, bien que rarement mis en avant publiquement, étend son emprise, et des figures comme Bruno Retailleau imposent un discours d’ordre, qui vise à restreindre nos libertés. Ce climat politique toxique renforce une tendance générale au contrôle et à l’austérité, des préceptes qui semblent s'installer chez Orange.

C’est dans ce contexte que les annonces récentes de Christel Heydemann chez Orange s’inscrivent : sous couvert d’une concurrence de plus en plus rude sur le marché européen des télécommunications, la priorité donnée à la réduction des coûts est devenue la norme. Et sans surprise, cette réduction commence par la masse salariale.


On nous assure qu'il n’y a pas de "plan caché". Et effectivement, il n’est pas dissimulé : les plans de départs volontaires (PDV) sont déjà en cours, notamment chez OBS en Pologne et en Espagne. Le "workforce planning" suit la même logique : analyser les compétences présentes, voir lesquelles sont "utiles" et lesquelles ne le sont plus. Mais que fera-t-on des salariés dont les compétences ne seront plus jugées adéquates à terme ? Nous sommes aux prémices de cette transformation, et il est impératif de se pencher sur les conséquences que cela aura sur nos équipes.


Le deuxième levier de ces économies massives concerne l’immobilier. Officiellement, il s’agit de "rapprocher les équipes" et de "créer des synergies", mais derrière cette rhétorique, la réalité est simple : c’est une question de coûts. Le bien-être des salariés est sacrifié au nom de ces réductions budgétaires, et nos conditions de travail ne cessent de se dégrader.

Face à cette situation, il est impératif que nous nous organisions. La solidarité doit être notre force pour défendre nos emplois, nos compétences, mais aussi pour protéger nos conditions de travail. Il est clair que pour l’entreprise, les économies passent avant tout, et les intérêts des actionnaires priment sur ceux des salariés.


Nous, représentants des salariés, refusons de laisser cette dynamique s’installer. Nous serons là, à vos côtés, pour défendre l’emploi, les conditions de travail et refuser que la politique de réduction des coûts devienne notre seule boussole.


Solidaires, toujours.

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