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CSRH : Aller simple pour la Roumanie

  • sudwin
  • 29 avr. 2024
  • 1 min de lecture

La délocalisation du travail vers la Roumanie : quand la charge de travail des salariés du CSRH devient une excuse pour l'externalisation


En refusant toute embauche dans les services où l'accord temps partiel a été largement adopté, Orange a laissé certains de nos collègues submergés par une charge de travail excessive, le CSRH en est un exemple concret.


Sous prétexte de réguler cette charge de travail et plutôt que d'opter pour des recrutements, la direction d'Orange a pris la décision de recourir à la sous-traitance interne et d’externaliser dans un premier temps, une partie du travail, vers Orange Roumanie.


Normal me direz-vous pour une entreprise plus préoccupée par la rémunération de ses actionnaires que par la satisfaction de ses salariés. Comment résister aux sirènes du capitalisme quand le salaire minimum en Roumanie est de 387 € net (612 € brut), le salaire moyen à 810 € net (1 385 € brut) , bien en deçà des moyennes françaises.


Cette décision stratégique, présentée comme une mesure de gestion de la charge de travail, masque en réalité une politique visant à réduire les coûts de main-d'œuvre et à maximiser les profits, au détriment du bien-être des employés.


En optant pour la sous-traitance interne et en externalisant vers des pays à bas salaires comme la Roumanie, Orange expose ses salariés à des conditions de travail précaires, à des incertitudes professionnelles et accroit les Risques Psychosociaux dans nos services.


A Sud, nous condamnons et nous opposons fermement à cette mise en concurrence déloyale des travailleurs d'Orange orchestrée au profit d’objectifs financiers et de quelques privilégiés.

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