Plusieurs jours de grèves chez OINIS
- sudwin
- 24 juin 2024
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 9 oct. 2024
A la genèse de ce mouvement, il y a la mauvaise négociation de l’accord de mise en conformité avec les règles URSSAF des titres-restaurant par certains syndicats.
Cette négociation mal ficelée a été le déclencheur d’une réaction massive des superviseurs 24/7, des supervisions internationales d’ONIS (INOC PARIS et PSM PARIS) due à une accumulation de désagréments aboutissant à une réaction de révolte. Cette rébellion porte sur la dégradation de leurs conditions de travail, du mal-être en résultant et des incertitudes de l’avenir.
Un courrier fût envoyé le 01 avril 2024 (ce n’était pas un poisson) à la DRH d’OW (voir lettre*).
Une première rencontre
Se fit seulement le 17 mai, en présence pour la direction, de la DRH D’OINIS Anne LE FUR et de quatre superviseurs désignés par les autres superviseurs. Bien que courtoise, elle n’a abouti à rien ! Après consultation des superviseurs et une approbation massive à la grève, un préavis a donc été envoyé à la direction pour le samedi 25 mai. Cette grève a été massivement suivie malgré des manœuvres déloyales de la direction pour la contrer.
Une deuxième rencontre
Le lundi 27 mai, trop brève, n’a rien donné de concret. La grève fût reconduite le lendemain 28 mai. Elle fût également suivie massivement.
Une troisième rencontre
Le 29 mai n’a permis que des avancées minimes. La concertation avec l’ensemble des superviseurs a abouti à une approbation massive d’une grève le samedi 8 juin. La direction a réitéré ses mêmes manœuvres déloyales pour en réduire l’impact du fait de son succès total.
Une désagréable sensation de se faire balader avec en même temps un ressenti d’un gain de temps de la direction vis à vis de l’échéance des JO de Paris 2024.
La quatrième rencontre
Le 13 juin, les superviseurs en présence de RSS SUD, ont pu exprimer directement leurs revendications lors d’une rencontre avec Jean-Louis LE ROUX, directeur d’OINIS.
M. LE ROUX a confirmé, en préambule de son intervention le caractère vital des activités de supervision pour le groupe et leur pérennité en France. Il a reconnu le fort impact de ces journées de grève.
Les revendications des supervisions d’OINIS lui ont été clairement exprimées :
La pérennité des panier repas pour les vacations de nuit avec leurs réévaluations.
Onze passages de D en D-bis sur les 3 prochaines années. Mise en place de montées en compétences, soutien actif des managers envers les salariés afin qu'ils réussissent les entretiens de promos.
Une prime JO Paris 2024
Les avancées exprimées oralement devront être confirmées par écrit, en plus de celles déjà notifiées comme sur le télétravail pendant toute la période de mixte, le comblement des vacations manquantes, et surtout aucune vacation de nuit seul par service. Enfin la prise en considération d’un ménage du périmètre de la supervision exécuté correctement.
Une cinquième rencontre
Le 21 juin a permis encore des avancées, dont une commune à tout le personnel du site d’Archives avec l’installation d’un distributeur automatique réfrigéré, d’aliments et de boissons, à proximité de l’accueil.
Il demeure toutefois un refus, l’octroi de la prime JO.
La prochaine réunion se fera le 01 juillet afin d’acter ces avancées et sortir de ce conflit.
Les superviseurs seront consultés, les votes se feront de façon démocratique.
Ils restent déterminés et mobilisés.
Nous vous tiendrons informés…
La lutte continue
La lutte paie
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